Sécurité, écologie, économie et histoire
Le ramonage, s’il n’est pas ou pas bien réalisé, peut nuire à la sécurité des personnes et des biens. Il est donc très important de s’adresser à des entreprises qualifiées qui vous fourniront un certificat.
Outre la sécurité, il faut également rappeler qu’un conduit de cheminée bien entretenu préserve l’environnement et lutte contre la surconsommation d’énergie.
Et surtout, n’oubliez pas que le ramonage est obligatoire. En cas de sinistre, l’assurance demandera à voir le certificat prouvant que le ramonage a été fait.
Pourquoi le ramoneur porte t-il bonheur ?
Avant que le ramonage ne devienne la norme en matière de sécurité, il y avait très souvent des suies qui prenaient feu dans la cheminée qui chauffait à plus de 1000 degrés. D'où des incendies de maison. Il était alors dit que le ramoneur portait bonheur puisqu'il évitait à beaucoup de maisons de brûler.
De pays en pays, d'autres histoires circulent dans les conduits. En Angleterre par exemple où un ramoneur aurait sauvé, en 1066, la vie du roi Guillaume dont le cheval s'était emballé. Pour le remercier, le monarque l'invita aux noces de sa fille. Depuis, par superstition comme par tradition, des futurs époux invitent un ramoneur à leur mariage.
Dans un article paru le 21 novembre 1947 dans le «Journal de Genève», la princesse Élisabeth et le duc d'Edimbourg se sont unis en présence d'un ramoneur avec comme fonction d'être porte-bonheur. En Allemagne, il faut effleurer la veste d'un ramoneur, puis se maquiller le visage d'un peu de suie: ça permet d'accéder au bonheur.
L'histoire des petits savoyards à Paris
Au XIXe siècle à Paris, l’embauche de petits ramoneurs savoyards est devenu une véritable tradition, mais bien souvent également une arnaque pour les familles qui envoient leurs enfants faire ce petit métier. Si, au départ, les contrats passés avec les patrons, aussi appelés maîtres ramoneurs, stipulaient que les enfants soient nourris, logés, payés et éduqués, il n’en était rien.
En effet, alors même qu’ils travaillaient parfois 12 ou 14 heures par jour, tous les jours de la semaine y compris le dimanche, les petits savoyards étaient parfois obligés de faire la manche dans les rues de la capitale pour pouvoir survivre. Ils faisaient par ailleurs souvent d’autres petits métiers en complément, comme coursier ou cireur de chaussures.
Pour attirer l’attention des passants et recevoir, parfois, des pourboires, ils chantaient sur les toits avec bravoure en entonnant « À ramoner de haut en bas », alors même que nombre d’entre eux mourraient de tuberculose pulmonaire ou de cancers liés à l’ingestion régulière des substances présentes dans la suie. Finalement, ce sont les lois de 1874 (interdiction de travail pour les enfants de moins de 12 ans) et 1892 (limitation à 10 heures pour les jeunes de moins de 18 ans) qui sauveront ces petits gamins venus de province de l’exploitation dont ils ont fait l’objet pendant tant d’années.
Le plus célèbre et le plus joyeux ramoneur est sans aucun doute Bert ,dans Mary POPPINS , interprété par Dick Van Dyke,
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